Pour sa troisième année d’existence, le Prix Alice Guy récompense un court-métrage grâce à un partenariat avec le 31e FID Marseille.
Le Prix Alice Guy s’ouvre au court-métrage
Dédié depuis son lancement au meilleur long métrage réalisé par une femme et sorti au cinéma dans l’année, le Prix Alice Guy récompense pour la première fois aussi un court-métrage. Cette opportunité a été rendu possible grâce au partenariat scellé avec le 31e FID, le Festival International de Cinéma de Marseille.
Le prix Alice Guy du FID
Dans un contexte difficile contrarié par le COVID, le 31e FID est parvenu à maintenir une grande partie de son événement qui se tient du 22 au 26 juillet 2020 à Marseille.
Une nouvelle compétition, baptisée Flash, a même été créée. Elle est définie comme internationale, « transversale et mettant en valeur des films qui, aussi intenses et ramassés qu’un éclair, sont de véritables propositions de cinéma, en temps bref ».
Vingt-deux films courts mais aux formats variés, à condition qu’ils durent moins d’une heure, sont soumis à la sagacité d’un jury spécifique. Il est composé de la cinéaste et artiste marocaine Randa Maroufi, de la réalisatrice anglaise Jessica Sarah Rinland et du directeur espagnol du Curtocircuito International Film Festival de Saint Jacques de Compostelle, Pela del Alamo. Ce jury a pour mission de remettre un prix Flash, mais aussi un Prix Alice Guy au meilleur film réalisé par une femme. Le Ministère de la Culture a décidé de doter ce Prix Alice Guy-FiD d’un montant de 2000€ remis à la réalisatrice.
Les films Flash
La sélection Flash comprend les 22 films suivants, issus de 15 pays différents. Tous sont présentés en première mondiale. Parmi eux, treize films (en gras) sont éligibles au Prix Alice Guy-FID.
- The cypress dance de Francisco Queimadela et Mariana Calo – Portugal, 37 mn
- A potentiality de Dana Berman Duff – Etats-Unis, 16 mn
- Come il bianco d’Alessandra Celesia – France, 19mn
- De temps en temps, je brûle de Carlos Segundo – Brésil, France, 16 mn
- Dolce de Lucie Pannetrat – France, 12mn
- The rebirth of the carare d’Andès Jurado – Colombie, 21mn
- Explaining the law to Kwame de Rooe Rosen – Israël, 23 mn
- Eyes/eyes/eyes/eyes d’Albert Garcia-Alzorriz – Espagne, 37 mn
- Green thoughts de William Hong-xiao Wei – Royaume-Uni, CHine, 28 m,
- Hâte-toi de Camille De Chenay – France, 25 mn
- Heliconia de Paula Rodriguez Polanco – France, Colombie, 27 mn
- Incidences de Victor Oozeer – France, 17mn
- Les épisodes – printemps 2018 de Mathilde GIrard- France, 30 mn.
- No weight whatsoever de Mauricio Arango – Etats-Unis, 29 mn
- Point and line to plane de Sofia Bohdanowicz – Canada, Islande, Russie, Etats-Unis, 18 mn
- Salle obscure de Maxime Le Moing – France, 45mn
- Soon it will be dark d’Isabell Heimerdinger – Allemagne, 23mn
- Sweat d’Elsa Vrès – France, 30mn
- The sun and the looking glass – for one easily forgets but the tree remembers de Milena Desse – Belgique, Palestine, 23mn
- Voin de Gaëlle Boucand – France, Bulgarie 30mn
- A peaceful divorce de Sidi Wang – Chine, 19mn
- See you in my dreams de Shun Ikezoe – Japon 19mn
Hommage à Alice Guy
En plus de ce nouveau Prix Alice Guy, qui restera sa première déclinaison sur le format court, le 31e FID organise une master-class entièrement consacrée à la pionnière des pionniers du cinéma : Alice Guy. Elle sera donnée, le samedi 25 juillet à 14h30 aux Variétés, donnée par Véronique Le Bris, fondatrice du Prix Alice Guy. Une occasion quasi unique de découvrir sur grand écran, quatre films de la première réalisatrice au monde, à savoir :
- Chez le magnétiseur,
- Cake walk negre,
- Madame a des envies
- L’américanisé
Sinon, le 31e FID se déploie jusqu’au 26 juillet 2020 inclus. Le programme est à retrouver ici.
Rendez-vous ce week-end pour le palmarès !