Le Temps de s’adorer de Fiorella Basdereff sacré au 40e Festival européen du film court de Brest. Bravo !
Le temps de s’adorer, l’histoire de transmission
« Le Prix Alice Guy , c’était le plus beau à recevoir », a confié un producteur à la réalisatrice Fiorella Basdereff, lors de la cérémonie de clôture du 40e Festival européen du Film court de Brest.

Le jury Prix Alice Guy du 40e festival européen du Film court de Brest
Ce fut aussi l’avis des sept jeunes ambassadeurs qui ont composé le jury. Plusieurs membres en avaient déjà fait l’expérience l’an dernier et tellement aimé qu’ils ont rempilé pour départager les dix films de la compétition française et bretonne, réalisés par des femmes et donc éligibles cette année.
Prendre soin
La douceur, la double transmission entre une grand-mère diminuée par une chute et sa petite fille venue s’occuper d’elle tout en la filmant leur ont procuré une émotion unanime qu’ils ont choisi de récompenser.

Fiorella Basdereff lors de la cérémonie de clôture du 40e Festival européen du Film court de Brest
Fiorella Basdereff, aussi, était émue en recevant ce Prix Alice Guy brestois, lors de la cérémonie du 15 novembre 2025. Le Temps de s’adorer est inspirée de la relation qu’elle a entretenue avec sa grand-mère dont elle s’est occupée durant l’épidémie du Covid. Une relation pleine de douceur et qui déjoue les stéréotypes que les deux générations peuvent avoir l’une sur l’autre.
Fiorella Basdereff a étudié le cinéma à l’université Paris 3- Sorbonne nouvelle où elle découvert rapidement Alice Guy mais « sans jamais voir ses films ». Elle a enchaîné avec un master à Milan puis à Paris 8, d’abord avec l’idée d’écrire pour le cinéma, puis de mettre en scène ses histoires. Tout en écumant les plateaux de tournage pour acquérir de l’expérience, elle a imaginé un premier scénario sur le mannequinat des enfants, primé par la SACD au Festival de Clermont-Ferrand et qui pourrait être décliné en série.
Transmettre
Le second inspiré de la relation avec sa grand-mère en temps de Covid s’est transformé en un film autoproduit, très solaire au casting impressionnant. Céleste Brunnquell, Marisa Borini, Armande Boulanger et Zoé Félix offraient leur vitalité heureuse à Celles qui restent.

Marilù Marini et Armande Boulanger, grand-mère et petite fille dans Le temps de s’adorer de Fiorella Basdereff
Pour Le Temps de s’adorer dont l’histoire, plus intime, est réduite à deux personnages, Armande Boulanger reprend le rôle de la petite-fille qui prend soin de sa grand-mère interprétée cette fois par Marilu Marini.
Tourner
Le Temps de s’adorer avait commencé sa longue carrière en festival à Cannes en mai 2025 où il a été sacré meilleur premier film des courts métrages Unifrance.

L’affiche du Temps de s’adorer de Fiorella Basdereff
Depuis, il a déjà été présenté dans sept festivals majeurs en France et à l’étranger dont Prague, Namur ou Los Angeles. Il sera en compétition au 20e Festival Paris Courts Devant et sera diffusé sur France 3 au premier trimestre 2026.Toutes nos félicitations à Fiorella Basdereff dont on attend avec impatience les prochains projets, notamment la version longue du Temps de s’adorer qu’elle développe en ce moment.